Le bon bagage, c'est celui qui ne pèse pas, ne prend pas trop de place et s'enrichit en cours de route...
Si je communique à mes hommes l'amour de la marche sur la mer, alors tu les verras bientôt se diversifier selon leurs mille qualités particulières : celui-là tissera les toiles, l'autre dans la forêt couchera l'arbre, l'autre encore forgera des clous et il en sera quelque part qui observeront les étoiles pour apprendre à gouverner, et tous cependant ne seront qu'un. Créer le navire, ce n'est point tisser les toiles, forger les clous, lire les astres, mais bien donner le goût de la mer.
Au pied de la montagne, quand on aperçoit le sommet, on se dit qu’il est inaccessible. Ce corps-là ne pourra pas franchir cette montagne ! Mais si on grimpe lentement, à son rythme, on s’aperçoit qu’on a des ressources insoupçonnées et que l’impossible est possible.
La solitude est un fardeau du chef ; mais l'homme obligé de prendre des décisions est grandement soulagé lorsqu'il sent que l'inquiétude n'atteint pas ceux qui le suivent et que ses ordres seront exécutés avec confiance.